"GRIMAUD", de Alain SOUCHON et Laurent VOULZY
grimaud    Je mets les gaz 300 chevaux, c'est le grand rodéo
   C'est le soleil à Paris, on part à Grimaud
   La copine elle sourie, elle dit plus un mot
   C'est longtemps qu'elle voulait quitter son boulot

   Dans la nuit on mange vite devant les bateaux
   Moi fatigue, elle envie, on file au dodo
   Dors encore, petit coeur, il est encore tôt
   Y'a quelque chose qui me trotte et j'écris quelques mots

   Un nuage est passée dans l'après-midi
   Elle est montée passer un pull et j'ai appelé Paris
   À midi il fait chaud dans l'arrière-pays
   Un mouchoir dans l'écho ça fait un bon lit

   Où c'est mal, où c'est bien, où je suis marteau
   De l'avis général c'est pas comme il faut
   De laisser ses valises aux quatre points cardinaux.

   Elle ne me demande pas quel temps il fait là-haut
   Mon sourire et mes yeux jouent pas le même tempo
   Je fais semblant de rien voir que la pluie sur nous
   Mais y'a pas que l'eau du ciel qui coule sur sa joue

        Deux balcons je m'endors devant la grande toile
        On finit dans un club jusqu'à plus d'étoiles
        Elle sait bien que demain on mettra les voiles
        Hm... un petit coeur ça sent bien quand vient le mistral

        Où c'est mal, où c'est bien, où je suis marteau
        De l'avis général c'est pas comme il faut
        De laisser ses valises aux quatre points cardinaux.

        Je mets les gaz 300 chevaux on m'attend là-haut
        Et je roule, et je roule, elle pleure à Grimaud
        Je mets les gaz 300 chevaux, on m'attend là-haut
        Et je roule, et je roule, elle pleure à Grimaud
        Et je roule, et je roule, elle pleure à Grimaud

grimaud





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