François SPOERRY ne voulait pas de fils électriques ou téléphoniques apparents, ni d'antennes de télévision sur les toits qui ne sont que des signes extérieurs de modernité enlaidissant le paysage et gênant le simple plaisir des yeux...
A PORT GRIMAUD, même les oiseaux ont été obligés de s'adapter. Sans fils électriques pour se poser, ils se sont rabattus, par obligation, sur les drisses et cordages des voiliers !
Refusant tout signe extérieur de modernité, la distribution de l'électricité s'est faite par des câbles enterrés jusqu'à des armoires techniques implantées en pignon de chaque groupe de maison. Mais très vite, des compteurs individuels furent installés dans chaque maison.
Pour la télévision, la cité s'est équipée dès le début d'un système centralisé: 2 antennes collectives placées sur le parking, à l'entrée du village, captent les chaînes qu'elles redistribuent par un câblages souterrain jusqu'aux récepteurs placés dans chacune des maisons et appartements. Des amplificateurs ont du être implantés sur ce câblage à travers la cité pour améliorer le signal.
Le réseau téléphonique suit le même cheminement souterrain. En 1966, François SPOERRY mit gracieusement à la disposition des "Postes et Télécommunications" un terrain sur lequel fut construit, d'après les plans de l'Architecte, ce qui lui donne son aspect peu "administratif", un central desservant toute la région. Port Grimaud peut ainsi jouir de nos jours, d'une très bonne couverture Internet.
La distribution du gaz se fait également par des canalisations souterraines reliant chaque maison ou appartement à de grandes cuves de stockage, placées à coté du parking d'entrée.
Ces différents réseaux et canalisations auxquels il fallut ajouter la distribution d'eau potable, ont été intégrés dans l'architecture des ponts pour pouvoir alimenter les différentes îles.
Le problème se posa pour l'assainissement et le retour des égouts et eaux usées du village vers l'extérieur.
L'architecte dut utiliser un système collectif d'une technologie très évoluée pour l'époque, comprenant des pompes de relevage afin de franchir les différents ponts, pour chaque quartier, avec refoulement vers une station d'épuration placée au fond du parking extérieur, en bordure du ruisseau de Saint Pons.
Cette station fonctionnait suivant un procédé d'oxydation totale, avec rejet en mer de l'effluent propre par un émissaire de 300m. de long vers des fonds de 8m. Cette station avait malheureusement de grosses difficultés à nettoyer convenablement les eaux rejetées, en période estivale.
Elle fut supprimée en 1995 après que l'assainissement de Port Grimaud ait été relié au réseau modernisé de la commune, avec un relais placé au pied de l'échangeur qui enjambe la N98.
Ces différents réseaux et canalisations auxquels il fallut ajouter la distribution d'eau potable, ont été intégrés dans l'architecture des ponts pour pouvoir alimenter les différentes îles.
Le problème se posa pour l'assainissement et le retour des égouts et eaux usées du village vers l'extérieur.
L'architecte dut utiliser un système collectif d'une technologie très évoluée pour l'époque, comprenant des pompes de relevage afin de franchir les différents ponts, pour chaque quartier, avec refoulement vers une station d'épuration placée au fond du parking extérieur, en bordure du ruisseau de Saint Pons.
Cette station fonctionnait suivant un procédé d'oxydation totale, avec rejet en mer de l'effluent propre par un émissaire de 300m. de long vers des fonds de 8m. Cette station avait malheureusement de grosses difficultés à nettoyer convenablement les eaux rejetées, en période estivale.
Elle fut supprimée en 1995 après que l'assainissement de Port Grimaud ait été relié au réseau modernisé de la commune, avec un relais placé au pied de l'échangeur qui enjambe la N98.